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OUVREZ LA FENETRE
Lorsque je croise un étranger,
L'envie me prend de voyager
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Laisse-moi t'emboîter le pas,
Toi la silhouette en djellaba,
Rencontrée dans la rue Barbès
Un soir d'errance et de tristesse.
Et toi la fille à la peau sombre,
Emmène-moi dans ta pénombre
Refrain :
Ouvrez la fenêtre,
Qu'un grand vent pénètre
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COPAINS COPINES
Quand ma porte était grande ouverte
Et la soupe toujours offerte,
Des copains Bon Dieu j'en ai eu,
Des copains toujours à l'affût,
Grands spécialistes en courbettes,
Toujours prêts à me faire la fête
Et à m'offrir sans état d'âme
Leur sœur, leur mère, même leur femme
Pour s'attirer mes bonnes grâces
Et s'incruster mieux dans la place
Refrain :
Copains copines,
Copains copines,
Quand la baraka se débine,
Qu'il n'ya plus rien dans la chopine,
Copains copines
Font grise mine
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RESTONS FRANÇAIS
Quand tu pars en week-end, Darling,
Blue-jeans et battle-dress,
Quittant ta hi-fi, ton rocking,
Tes longs drinks et ton stress,
Au volant de ta Land-Rover,
Cool my friend, cool mon gars,
T'as le look de Schwartzenegger,
Manqu' plus qu' le bazooka
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REVEILLE-TOI BON DIEU
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Ne pourrais-tu admettre quelques péchés mignons,
Quelques légers faux-pas, quelques débordements,
Permettre à une fille d'embrasser un garçon
Sans froncer les sourcils, en souriant gentiment.
Le paradis c'est sûr, on en veut tous un bout,
Les nuages moëlleux, les anges radieux,
Mais ne peut-on déjà avoir un avant-goût
Avant que la mort vienne et nous ferme les yeux ?
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MON MARTIEN
Vous savez, les Martiens, ce n'est pas ce qu'on croit.
Je peux vous en parler, j'en ai un sous mon toit.
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De son front ne surgit aucun long tentacule
Comme nous le font croire les BD ridicules,
Sa peau, qui n'est pas verte, plutôt couleur café,
Sans aucune pustule est du plus bel effet
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Bref, mon extra-terrestre, mon extra-planétaire
Avait tout ce qu'il faut pour séduire et me plaire,
Quand un soir il me dit, ses yeux fuyant mes yeux,
Que les mâles chez lui se fécondent entre eux !
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NOBLESSE OBLIGE
J'ai un problème existentiel
Que j'ai découvert par hasard
Un soir en faisant la vaisselle
Mélancolique au fond du bar :
Un bobo de peu d'importance
Au bout d'un doigt saignant un peu
Bouleversa mon existence :
Le sang qui coulait était bleu !
Un bleu que je ne peux décrire,
Mais un bleu suffisamment bleu
Pour que me vienne le désir
De connaître mieux mes aïeux
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FANTAISIE MONETAIRE
Pour moi qui compte encore mes sous en anciens francs,
Je dois vous avouer, s'il faut parler bien franc,
Que je ne me vois pas, le dimanche au bistrot,
Pour payer mon Pastis, débourser des Euros.
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Mais puisqu'ensemble il faut suivre la voie choisie,
Permettez-nous, Messieurs, un peu de fantaisie :
Refrain
Laissez-nous payer le pudding
En livres sterling,
Et en pesetas
La paella et les tapas,
La pizza en lire italienne
Et quoi qu'il advienne,
Au moins l'apéro
En francs français, pas en Euros.
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ON AIME ON AIME
On aime tant de choses qu'à la fin on s'y perd,
On aime ses enfants et sa mère et son père,
On aim' le p'tit Jésus comme on aime son prochain,
On aime son chez soi et on aime son chien
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On aim' le son du cor le soir au fond des bois,
On aim' la têt' de veau, les moul' et les p'tits pois
Refrain :
Aimer, ce n'est qu'un mot,
Te quiero, te amo,
Je t'aî-aîme, I love you
Ou liavas lioubliou.
Je t'aime, Ich liebe dich
Et demain je suis chiche,
Tu m'crois pas ou tu m'crois,
De le dire en Chinois
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